La plateforme Agir pour les élections transparentes et apaisées (Aeta), a organisé ce mardi 25 juin 2023, un atelier d’échanges et de réflexion sur les réformes électorales. L’objectif est de faire une analyse critique sur les quatre cycles électoraux organisés par la commission électorale nationale indépendante. Qu’est- ce qui a marché et ce qui n’a pas marché afin de faire des réformes techniques et ou politiques pour des élections crédibles, transparentes, inclusives, démocratique et surtout de qualité lors des élections de 2028.
“Au mois de mars nous avons évalué les scrutins directs organisés au mois de décembre 2023 et le constat qui s’en est suivi et que de façon générale ces élections n’ont pas été de bonne qualité et nous nous avons tous à l’unanimité reconnu qu’il y a eu beaucoup de faiblesse et que l’on devrait améliorer ce processus or pour améliorer ce processus, il faut procéder par des réformes. En ce moment après consultation de nos points focaux de nos membres à l’intérieur à travers le pays et nous avons invité également d’autres professionnels de la thématique électorale surtout les missions d’observation qui ont suivi les élections de 2023 pour qu’ensemble qu’on puisse voir ce qu’il faut améliorer et ce qu’il faut changer voir ce qu’il faut maintenir du point de vue du cadre légal et du cadre institutionnel, voilà la raison d’être de cet atelier”, a déclaré à la presse, Roland Mumbala, secrétaire général de Aeta.
Pour rappel, en 2013 le groupe des parlementaires dénommé G13 conduit par le député national Henri Thomas Lokondo d’heureuse mémoire avait initié plusieurs réformes notamment la réforme électorale pour des élections de qualité malheureusement cette réforme électorale a connu un revirement à 80 % laissant ainsi un goût amer dans le chef de la population qui aspirait à un profond changement de la classe politique une fois cette réforme passait.
Pour éviter les mêmes causes puissent produire les mêmes effets, Aeta estime que “tout dépendra des stratégies du plaidoyer que nous mettrons en place et nous voulons cibler toutes les parties prenantes et on ne voudrait pas négliger une seule parties prenantes que soit les jeunes notamment les étudiants on va les impliqué, la Ceni elle-même elle devrait être impliqué, le Président de la République,le gouvernement, les femmes, les personnes vivant avec handicap donc toutes les parties prenantes au processus électoral de sorte que l’on comprenne que c’est le problème de nous tous et que si la qualité des élections ne s’améliorent pas ce que nous aurons des gouvernants qui ne seront à la hauteur et le changement voulu par tous ne viendra pas”.
Malgré que la RDC est son quatrième cycle électoral, le pays n’a pas encore organisé les élections qui répondent aux aspirations de la population et tout le monde doit conjuguer les efforts pour y parvenir.
Les élections de 2023 restent une preuve éloquente en ce qui concerne la qualité et pour la première fois les élections ont durée une semaine sans le moindre respect du cadre légal et réglementaire en la matière et il n’est pas trop pour bien faire.
Olivier Masini