Le Gouvernement congolais compte exploiter le gaz du lac Kivu pour fournir de l’électricité à la province du Sud-Kivu. Cette question a fait l’objet d’une discussion ce mardi 27 août 2024 entre la Première Ministre Judith Suminwa et Mr Paul Hinks, directeur général de la société Myhydro.
Deux points étaient au menu de cet entretien, notamment le projet de conversion du gaz du lac Kivu en électricité et du projet d’installation des micro-barrages hydroélectriques dans trente-trois (33) sites répertoriés à travers la République démocratique du Congo.
L’extraction régulière du gaz du lac Kivu va permettre à la RDC de diminuer les risques qui pèsent sur la population riveraine du Lac, si d’importants stocks de gaz méthane de ce lac parvenaient à s’échapper.
« Nous avons discuté du projet de conversion du gaz au lac Kivu en électricité. C’est pour fournir l’électricité au Nord et Sud-Kivu et éventuellement en Ituri. Ce projet consistera à extraire le gaz pour le convertir en électricité. Nous sommes venus pour régler certaines questions de nature administrative avec le Gouvernement. Nous pensons que les questions qui étaient pendantes vont être résolues le plus rapidement possible. Si tel est le cas, dans les 3 mois à venir, nous allons entamer les différentes étapes pour passer à l’exploitation », a expliqué Paul Hinks, Directeur général de la société Myhydro.
Un autre sujet évoqué est le projet d’installation des trente-trois micro barrages hydroélectriques que compte développer la société Myhydro.
“Nous avons un accord avec les autorités congolaises pour installer les micro barrages hydroélectriques dans 33 sites répertoriés. Le premier dossier qui va être traité se fera sur la rivière Lubi à Kabeya Kamwanga » a affirmé Paul Hinks.
Le Directeur général de la société Myhydro, a salué les avancées dans le secteur énergétique depuis la libéralisation du secteur de l’électricité. En effet le Programme d’Actions du Gouvernement (2024-2028) prévoit une gestion durable et responsable de l’écosystème face aux changements climatiques. Et l’une des actions préconisées à ce sujet est d’utiliser les technologies intelligentes pour optimiser la gestion de l’eau et de l’électricité.
Olivier Masini
