RDC : le CNPAV qualifie l’action judiciaire contre Florimond Muteba, d’une stratégie d’intimidation contre le lanceur d’alerte 

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Connue par ses prises de position face aux détourneurs des finances publiques en RDC, Florimond Muteba  Président du Conseil d’Administration de l’Observatoire de la Dépense Publique, Odep est visé par une action judiciaire initiée par Madame Lydie Omanga membres du Conseil d’administration de l’autorité de régulation de la poste et télécommunications du Congo, ARPTC. 

La coalition Congo n’est pas à vendre, (CNPAV ) qui a réagi  ce 25 octobre 2025 à travers un communiqué de presse affirme que  cette action est d’une entrave au contrôle citoyen et une stratégie d’intimidation des acteurs engagés dans le contrôle des finances publiques

CNPAV déplore que cette action judiciaire s’inscrive dans une stratégie visant à réduire au silence ceux qui, au nom du contrôle citoyen, demandent des comptes aux élites politiques et économiques sur leur gestion de la chose publique et activités économiques dans le pays”. 

cette coalition des organisations de la société civile affirme par ailleurs que  “le contrôle citoyen exercé par l’ODEP et d’autres acteurs de la société civile ne constitue pas un crime, mais plutôt un outil de demande de la redevabilité et de promotion de la transparence à la disposition des citoyens et des acteurs de la société civile vis-à-vis des mandataires publics”.

Tout en apportant son soutien au PCA de l’Odep, le CNPAV rappelle que les actions de contrôle citoyen de la société civile visent à renforcer la performance des institutions publiques grâce à un engagement civique et une participation active des citoyens à la gestion des affaires publiques pour instaurer une culture de transparence et inciter les organes de gestion à rendre compte de leur gestion.

Dans un passé récent, l’Odep avait alerté sur des primes faramineuses accordées aux membres du conseil d’administration de l’ARPTC.

Pour permettre aux citoyens congolais d’effectuer un contrôle citoyen conformément aux lois de la République, le CNPAV recommande au Gouvernement congolais de garantir  l’espace civique et de respecter l’exercice des droits et libertés fondamentaux des défenseurs des droits humains  des acteurs de la société civile en RDC. 

Le CNPAV invite également  les  partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC de s’assurer que le gouvernement congolais respecte ses engagements et ses obligations de protéger les défenseurs des droits humains, les lanceurs d’alerte et d’autres acteurs sociaux impliqués dans la défense de l’intérêt général dans le pays. 

Olivier Masini 

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