RDC : la BCC est  inféodée au gouvernement pour exécuter de dépenses en violant systématiquement la loi qui organise son fonctionnement (Augustin Matata)

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L’ancien Premier Ministre le professeur Augustin Matata Ponyo a pointé du doigt la Banque Centrale du Congo, BCC qui ne joue son rôle dans la gestion des finances publiques en RDC. Lors de l’examen et l’adoption du projet de la loi des finances exercice 2025, Matata Ponyo a mis l’accent sur l’indépendance de la Banque Centrale en démontrant la relation de cause à effet entre le degré de l’indépendance d’une Banque Centrale et le degré de développement.

Le professeur Augustin Matata a affirmé que “tout le monde sait aujourd’hui que nous avons une banque centrale totalement inféodée au Gouvernement qui exécute des dépenses en violant systématiquement la loi qui organise son fonctionnement”.

Il pose la question à madame la Première Ministre de savoir ce qu’on peut attendre de ce budget lorsque la BCC constitue une filiale du Gouvernement ou de la Présidence de la République.

Cet économiste a mis l’accent sur le cadre macroéconomique du pays et interpelle le gouvernement sur le principe de leadership et de la gouvernance. Pour améliorer la gestion des finances publiques en 2025, l’ancien Premier Ministre invite la Première Ministre à  des réformes et d’améliorer le taux de croissance de 5% proposé dans le budget qu’il qualifie un taux appauvrissant.

La dette publique de la RDC a explosé.  Matata Ponyo parle de la relation qui existe entre la dette et l’endettement. La  situation d’endettement de la RDC est explosive, nocive et hypothèque l’avenir de citoyen de ce pays.

Ce dernier  s’étonne qu’en 6 ans la dette publique puisse doubler de 5 milliards à près de 11 milliards de dollars américains, or le budget veille aussi à l’avenir de ceux qui sont nés ou de ceux sont encore petits.

Il sied de signaler  que la gestion des ressources doit être gérée selon les règles de l’art en la matière et ceci réduirait de grogne sociale au pays. D’où, la Première Ministre Judith Suminwa est interpellée à veiller à l’équilibre du cadre macroéconomique de son budget afin d’éviter de mouvement social qui risquerait de fragiliser ses actions politiques en 2025.

Olivier Masini 

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