De plus en plus, la ville province de Kinshasa devient invivable à cause des embouteillages monstres. Les Kinois et Kinoises ont du mal à circuler aisément malgré les mesures prises par les autorités pour réguler et rendre fluide la circulation routière.
“Nous avons de l’argent dans nos poches mais c’est difficile de trouver un transport” a déclaré une dame que nous avons trouvé sur le Boulevard du 30 juin en partance de Kintambo magasin. Un autre Kinois qui a fait le pied ce mercredi au niveau du palais du peuple, a renchérit en disant “actuellement les autorités du pays sont préoccupées à changer ou à modifier la constitution et ne s’intéressent pas au social de la population”.
Malgré les itinéraires à sens unique instaurés par le ministre de transport et les autorités urbaines, la situation semble devenir plus pire. il n’y a vraiment pas de solution. Les fonctionnaires et les travailleurs qui fréquentent le centre ville ont des difficultés pour atteindre leur lieu de travail et rentrer paisiblement à la maison.
La population kinoise invite le Gouverneur de la Ville de Kinshasa d’agir le plus vite que possible pour mettre fin à ces mesures d’instauration des ses uniques.
“J’ai passé deux heures du temps dans ma voiture entre le magasin Kintambo et le rond-point socimat.Alors auparavant quand y avait pas de sens unique je ne pouvais pas mettre autant de temps. C’est aussi du carburant que nous perdons dans ces embouteillages”, a ajouté Samuel habitant la commune de Ngaliema;
Cette situation est à la base d’augmentation du coût de transport en commun à Kinshasa. A cause des embouteillages, la population Kinoise est obligée de faire du pied ou d’emprunter les motos.
La qualité des infrastructures routières que dispose la ville de Kinshasa est l’une des cause des embouteillages. La solution pour les autorités urbaines serait d’adopter une politique de transport ferroviaire, terrestre et lacustre pour répondre au besoin de transport en commun à Kinshasa, une ville qui a plus de 20 millions d’habitants d’après les estimations de spécialistes en la matière.
Olivier Masini