La 28ème édition du forum France-Afrique se tiendra du 4 au 6 juin 2020 à Bordeaux, en France. Plusieurs décideurs y seront associés. L’Ambassadeur de France en RDC, François Pujolas, l’a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a organisé ce mercredi 12 février 2020 à Kinshasa.
Pour Ambroise Tshiyoyo, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie Franco-congolaise (CCIFC), le secteur privé constitue une nouvelle vision qui recherche réellement l’impact immédiat de ce que l’institutionnel vise sur les populations.
Pour la 28ème édition du forum France-Afrique, les filières concernées sont celles qui ont été négligées en RDC, notamment l’agriculture, la culture et les start-up. « Le pays s’est plutôt focalisé pendant une époque, sur les mines qui ont démontré leur limite, puisque ne pouvant pas créer un développement inclusif » a-t-il affirmé
Et d’ajouter : “Les gens qui ont des initiatives, des idées, sont invités parce qu’à ce forum, il y aura aussi des bailleurs de fonds. Donc, des gens qui ont des projets bancables peuvent y participer et avoir des informations nécessaires”.
Pour sa part, François Pujolas, Ambassadeur de la France en RDC a rappelé que ce sommet présente un projet novateur, parce qu’à côté des Chefs d’Etats, il y aura d’acteurs notamment du secteur de développement durable au sens large. Il ne sera pas seulement question des ONG et des autorités locales, mais aussi des entreprises.
“Nous avons déjà tracé avec les partenaires congolais, des axes prioritaires sur ce qu’on pourrait faire ensemble. Il y a des domaines où l’expertise française existe et reconnue au niveau internationale. C’est vrai que quand on parle entre autres d’installer l’énergie, le transport-durable, il y a des entreprises françaises qui ont un savoir-faire. Il y a également la gestion de déchets où la France a certainement des choses à apporter. A cela s’ajoute le numérique”, a précisé le diplomate français.
Il faut noter que ce sommet s’inscrit dans le cadre du partenariat renouvelé entre la France et la RDC, notamment dans le domaine économique. L’Etat français a notamment décidé de soutenir la présence de 1.000 start-up africaines en prenant en charge leur participation au sommet.
Afi’du