Dans le cadre du programme de référence, le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international projettent une évaluation dans les prochains jours, annonce le Ministre du budget Jean Baudouin Mayo au terme de la réunion du comité de conjoncture économique de mardi 25 août.
Cette rencontre avec l’institution de Bretton Wood, précise-t-il sera déterminante pour le pays qui pourra soit être déclaré éligible au programme du FMI ou alors être éjecté.
“Nous sommes optimistes, avec l’accompagnement du patronat et de l’Anep que nous allons arriver à garder ce cadre macroéconomique”, a rassuré Jean Baudouin Mayo.
L’évaluation intérimaire de mars dernier a été clôturé sur une note de satisfaction du FMI. Cependant, l’institution de Bretton Woods avait recommandé au gouvernement d’améliorer la mobilisation des recettes internes pour éviter le recours à la planche à Billet.
Le FMI a injecté par deux fois des millions de dollars au titre de crédit de faciliter rapide pour améliorer la balance des paiements et stabiliser le cadre macroéconomique. Cependant, fin juin 2020, le déficit public a franchi 886 millions USD et les réserve de change sont à un niveau inférieur à 1 milliards USD; des recettes publiques faiblement mobilisées.
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Quelques progrès réalisés
Même si sur les 8 conditionnalités imposés par le FMI, les réserves de change sont loin d’être stabilisées, on peut tout de même épingler quelques points de satisfaction. Il s’agit entre autre “l’imposition de l’impôt sur les rémunérations; le recrutement du Coordonnateur Nationale de l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives); le plafonnement des dépenses de fonctionnement des Institutions politiques de la République; la publication des états financiers complets et audités de la Banque Centrale du Congo pour 2018 sur le site de l’institut d’émission; la publication d’un plan de trésorerie pour 2020 en cohérence avec des niveaux réalistes des recettes et des prévisions de financement des dépenses…”.
Toutefois, le transfert d’une partie des ressources des Comptes spéciaux, notamment du Fonds National d’entretien routier (FONER), de la Régie des Voies Aériennes (RVA,…) au compte général du Trésor demeure un casse tête pour le gouvernement. A cela s’ajoute la gestion de la Taxe sur la valeur Ajoutée (TVA), dont les effets positifs tardent.
L’évaluation des critères qualitatifs pour basculer à un programme annonce déjà ses couleurs.
PM