La Société néerlandaise de financement du développement (FMO) vient de débloquer 10 millions d’euros en faveur du fonds Eco-Business. L’objectif est de faire face aux besoins en financement des initiatives de développement durable en Afrique au sud du Sahara.
La banque néerlandaise veut ainsi soutenir les pratiques commerciales et de consommation qui contribuent à la conservation de la biodiversité. Mais, aussi à l’utilisation durable des ressources naturelles en Afrique. Pour cela, cet argent va financer les secteurs importants comme l’agriculture, la pêche, le tourisme et la sylviculture.
Pour le fonds eco.business, la très riche biodiversité africaine est un véritable moteur pour l’économie du continent. “La biodiversité animale, végétale et marine immensément riche de l’Afrique subsaharienne ne fournit pas seulement des services écosystémiques essentiels, elle est aussi le moteur de l’économie du continent. Une combinaison de facteurs, tels que la déforestation et le changement climatique est la menace principale de cette biodiversité. Le fonds eco.business reconnaît l’importance de protéger ces paysages écologiques uniques, car ils affectent les moyens de subsistance, l’approvisionnement en eau et la sécurité alimentaire”, explique Jens Mackensen, le président du conseil d’administration du fonds.
Outre la FMO, le sous-fonds d’eco.business dédié à la préservation de la biodiversité en Afrique subsaharienne est également soutenu par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) par l’intermédiaire de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW). L’agence allemande de développement a déjà alloué 18 millions d’euros à ce sous-fonds.
Rédaction