Le code minier révisé de mars 2018 est le premier en Afrique. Il a accordé une pression fiscale de plus de 60%, annoncent les organisations de la société civile.
Cette pression fiscale devrait en principe permettre à l’Etat congolais de maximiser plus de recettes dans ce secteur et booster l’économie nationale et contribuer efficacement dans le budget de l’Etat.
“Lorsqu’on fait l’analyse, la pression fiscale de la RDC au jour d’aujourd’hui dans le secteur minier est de 60%. Si on combine tout ce que l’Etat doit collecter, je crois que le code aujourd’hui est le meilleur de l’Afrique en termes de pression fiscale”, a souligné Emmanuel UMPULA, Directeur Exécutif de l’Observatoire africain des ressources naturelles, une ONG évoluant dans le secteur minier.
Qu’est-ce qui a changé ?
A cette question Emmanuel UMPULA Directeur Exécutif de l’Observatoire africain des ressources naturelles relativise. Depuis que le code a été modifié rien n’a changé en termes de ce que l’Etat doit gagner. “L’année 2019 le secteur minier a contribué à hauteur de 2,500 milliards USD et on attend la reddition de comptes pour voir ce qu’on a mobilisé. La contribution au budget de l’Etat est encore faible”, a-t-il poursuivi.
Selon cet acteur de la société civile, la baisse s’explique par le fait que les cours des métaux ont chuté.
Il propose par ailleurs, la réforme système de gouvernance pour permettre que l’Etat collecte son argent; mettre fin à la corruption pour bien canaliser les recettes collectées par les services de l’Etat.
Olivier Masini