RDC: le Fonds minier finance les études réalisées dans 19 zones de recherches géologiques de l’Etat (Willy Kitobo)

La RDC a été invitée à participer à la Conférence Internationale organisée par la Chambre de Commerce Canada–Afrique du 09 au 10 mars 2021. Les grands miniers de la RDC tels que Ivanhoe mines et Kibali Gold mines ont participé à cette activité. 

Pour le compte de l’Etat, c’est le Ministre des mines qui est intervenu à la session 2 consacrée aux activités minières de la RDC pour parler des « ressources minérales et opportunités d’investissement spécifiques en République Démocratique du Congo ».

“Les gisements en ressources minérales étudiés et documentés exploités actuellement sont concentrés à l’Est du pays et une partie au centre dans la région de l’ex Kasaï. L’analyse des données du Cadastre Minier renseigne que 11% seulement du territoire national sont couverts par des activités minières avec 3053 divers permis octroyés. Et donc la plus grande partie reste à découvrir par des recherches géologiques et minières approfondies”, a indiqué Willy Kitobo aux participants.

Il a souligné par ailleurs que le Service Géologique National du Congo a mené plusieurs études, dont l’objectif consiste à améliorer et approfondir les informations géologiques et minières devant permettre d’attirer les investisseurs pour la mise en valeur des ressources minérales du sol et du sous-sol . Cette recherche est réalisée dans 19 blocs, appelés zones de recherches géologiques de l’Etat, (ZRG). “Ce, grâce à l’appui financier du Fonds Minier pour les Générations futures (FOMIN) qui perçoit régulièrement, conformément à la loi, 10% de la redevance minière payée par les opérateurs miniers à chaque exportation de leur produits miniers marchands”, a-t-il renseigné.

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Le Ministre des mines a rappelé que la loi minière congolaise interdit l’exportation des produits miniers bruts et même concentrés non finis. 

“Le pays exige la transformation sur place pour donner aux produits marchands extraits des gîtes des substances minérales du sol et sous-sol une plus grande valeur ajoutée. Avec cette politique, le pays encourage la poursuite de l’installation des entités de traitement et/ou de transformation métallurgique”, a-t-il martelé.

Olivier Masini et Valery Bakutweni