La délégation syndicale de la SOKIMO (Société minière de Kilo-Moto) demande aux autorités de la RDC de revisiter le contrat signé avec la Compagnie Barrick, ex-Kibali Goldmines.
Dans un point de presse animé ce lundi 15 mars à Kinshasa, le syndicat révèle que Barrick refuse de verser les dividendes dues à la SOKIMO.
Depuis 2009, la Sokimo a vendu la majorité de ses permis d’exploitation juteux à des multinationales, dans le but de relever l’entreprise et résoudre la crise sociale qu’elle traverse depuis des années. Des contrats estimés à 2,3 milliards USD. Mais, l’entreprise peine à se relever. La colère du syndicat pourrait donc se justifier dans la mesure où les agents accusent plus de 100 mois d’arriérés de salaire.
Kibali Gold Mine SA est une joint-venture dans laquelle Barrick Gold Corporation est actionnaire à 45% de la mine, à parité avec le sud-africain Anglogold Ashanti. L’État congolais est quant à lui propriétaire des 10% restants, à travers la Société minière de Kilo-Moto (Sokimo). La mine de Kibali contient les réserves du gisement estimées à 11 millions d’onces d’or.
Valéry Bakutweni