Kinshasa: le marché de la liberté n’est pas mal géré ni spolié (Fatouma Mangaza devant les députés provinciaux)

0
1615

La chargée de mission du marché de la liberté située à Kinshasa dans la commune de Masina, Fatouma Mangaza a été devant les députés provinciaux ce mercredi à Kinshasa pour répondre à la question orale avec débat du député Armand Ifu kentu, lui adressée sur la gestion de plus de 18 ans de ce marché.

Après une série des questions des députés provinciaux sur la gestion du marché, Fatouma Mangaza a rejeté d’un revers de la main toutes les accusations de mégestion des recettes et spoliation du marché urbain de la liberté et s’est félicitée d’avoir atteint des objectifs lui assignés dans l’acte de création de ce marché. 

« Le marché de la liberté sur le plan de la salubrité a toujours fait la fierté sur ce plan. Tout le monde qui passe là, nous félicite. Il y a un problème sur le dépotoir de transit où même les voisins du marché y déposent nuitamment leurs déchets », a-t-elle dit.

Et d’ajouter « en créant le marché de la liberté, Mzee Laurent Désiré Kabila avait des objectifs : s’approvisionner sur place, désengorger le grand marché de Kinshasa et  résorber le chômage. Après 18 ans, ces objectifs sont atteints. La majorité des agents du marché sont de la commune de Masina. Sur 123 agents, 83 sont de Tshangu, 54 de Masina ».

Par ailleurs, pour rencontrer pertinemment les questions soulevées au cours de la séance plénière, les députés provinciaux de Kinshasa ont à cet effet, accordé 48 heures à Madame Fatouma Mangaza,  pour répondre à ces questions.

Il sied d’indiquer  qu’au nombre des questions soulevées lors de la séance plénière de ce jour, il faut noter notamment les questions sur superficie réelle du marché de la liberté, le statut juridique des gestionnaires et leur mandat, la destination réelle des différentes taxes et recettes générées par le marché, la salubrité, le paiement des arriérés des salariés du marché ainsi que les contrats signés avec les tiers.

Pem

Article précédentDossier RAM: l’arrêté du ministre Kibassa viole la loi-cadre sur les télécommunications, affirme le député Guy Mafuta
Article suivantRDC: plus de recours à la planche à billet, le gouvernement s’engage à effectuer des dépenses sur base caisse

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici