RDC: Joseph Kitangala bientôt traduit une nouvelle fois en justice pour fausse accusation contre le DG du FPI Patrice Kitebi

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A peine sortie du Centre pénitentiaire de rééducation de Makala où il a passé 18 mois, Joseph Kitangala récidive encore avec des propos diffamatoires à l’égard du Directeur Général du Fonds de Promotion de l’industrie Patrice KITEBI. 

Joseph Kitangala continue de se considérer comme aviseur du FPI et crie au détournement des fonds qui devait lui être alloué. Des affirmations rejetées par Maître Robert MUTONDO.

Il  n’a jamais été aviseur au Fpi, je ne sais pas pourquoi veut-il  se faire rémunérer. D’ailleurs, si jamais, on le paie c’est à ce moment qu’on dira qu’il y a eu détournement parce qu’il n’a aucun lien, aucun contrat il s’agit plutôt du cabinet bwatshiangol pour lequel il travaille. Il s’agit plutôt d’une procédure pénale, il a été poursuivi pour diffamation donc les deux imputations  dommageables et les imputations calomnieuses” affirme l’avocat du FPI. 

Pour Maître Robert Mutondo, dire que le Directeur Général Kitebi l’a fait arrêté c’est du mépris à l’ endroit des instances judiciaires de notre pays. L’affaire est encore pendante devant le tribunal de paix de Kinshasa matete. « s’il reprend avec les mêmes allégations ne vous étonnez pas qu’une nouvelle procédure soit engagée pour des faits qu’il est en train d’imputer à un paisible citoyen comme le  DG Patrice Kitebi », nous affirme-t-il, 

Le nœud du problème!

L’histoire remonte en 2017, lorsque le FPI engagé une traque contre tous ses redevables de la Taxe sur la Promotion de l’Industrie (TPI), l’une de ses sources de recettes pour le financement de l’industrie congolaise. Au cours de la même période, un contrat est signé entre le FPI et le cabinet Mbweshangol pour traquer ces insolvables. De son côté, Me Mbweshangol reçoit  la visite de Kitangala Kabala. Celui-ci assure qu’il détient des informations sur les redevables de la TPI au Katanga et qu’il peut aider à les identifier pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations envers le FPI.

Intéressé, Me Mbweshangol lui propose de rencontrer le Directeur Général Kitebi afin qu’ensemble, ils examinent la possibilité de bénéficier de l’apport qu’il propose.

Après la rencontre avec le Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie, Me Kitangala va s’engager à apporter son concours à l’expert Mbweshangol.

Cependant, jusqu’à l’expiration du contrat de collaboration du cabinet Mbweshangol avec le FPI, ce dernier ne reçoit aucune information de la part de Me Kitangala. Au contraire, ce dernier multiplie des pressions, par lettres et par téléphone, pour percevoir de l’argent au sujet d’un travail qu’il aurait effectué. A force de ne pas atteindre son objectif, Kitangala va approcher de nouveau le Directeur Général du FPI à cette même fin. Mais sans succès puisqu’il n’apporte aucune preuve d’un quelconque apport dont il aurait réalisé pour mériter une quelconque rémunération.

De guerre lasse et ne s’avouant pas vaincu, Me Kitangala va ouvrir un front de diabolisation médiatique aussi bien contre Me Mbweshangol que le Directeur Général Patrice Kitebi. Il les accuse, sans preuve, de détourner les recettes du FPI, à travers des paiements fantaisistes.

Jouant du trafic d’influence, il va même saisir la Présidence de la République et l’Assemblée nationale. Mais ici comme là-bas, personne ne prête attention à son histoire qui, tout compte fait, sonne creux. Malgré cette indifférence, Kitangala redouble sans cesse d’ardeur dans une démarche qui a longtemps franchi les limites de la diffamation et des imputations dommageables.

En date du 02 mars 2019 dans sa lettre adressée à son Excellence Monsieur le Président de la République et dont copie était réservée à plusieurs autres personnes, monsieur Kitangala soutient de manière imaginaire que des sommes d’argent sont décaissées en collaboration avec le cabinet Mbweshangol.

En date du 08 février presque les mêmes allégations adressées au Ministre de l’industrie avec ampliation à d’autres personnes. De même, en date du 20 février dans sa lettre au Directeur Général du FPI, il allègue contre monsieur Patrice Kitebi, Directeur Général du FPI le tribalisme, népotisme, clientélisme, régionalisme, pillage et détournement du patrimoine du FPI.

Il sied de souligner que monsieur Kitangala avait en son temps saisi les instances judiciaires de la ville de Kinshasa qui l’ont toutes débouté pour absence de preuve aux allégations par lui proférées. La dernière décision judiciaire est celle du 06 mai 2019. Elle est contenue dans la lettre RI 1127/PG/2019/LUK du 15 avril 2019 par laquelle le Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe avait classé sans suite le 1er avril 2019 la plainte de Kitangala contre le DG Kitebi et Me Mbweshangol, pour faits non établis.

Le Directeur Général Kitebi a saisi en date du 14 mai 2019 le Parquet général de Kinshasa/Matete pour propos calomnieux,  diffamatoires, haineux et sans fondement visant à nuire à sa réputation et son honneur auprès des hautes autorités du pays et du public.

En date du 10 juin 2019 dans la cause enrôlée sous RMP 1149/PG.023 b/JMK, le Parquet Général avait placé monsieur Kitangala  sous le lien du Mandat d’Arrêt Provisoire  et en date du 13 juin 2019 le Tribunal de Paix de Kinshasa/Matete avait confirmé sa détention préventive à la maison d’arrêt annexée à la prison centrale de Makala pour dénonciation calomnieuse et diffamation prévues par les articles 74 et 76 du code pénal livre II.

En date du 1er juillet 2019 le Procureur Général de Kinshasa/Matete avait adressé, par sa lettre 3618/RMP.1149/PG.23b/JMK/2019, une requête aux fins de fixation d’audience avec pour prévention « avoir méchamment et publiquement imputé à autrui un fait précis qui est de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération ou à l’exposer au mépris public ».

Sous le RP 33293 le président du Tripaix Matete avait fixé cette affaire répressive à l’audience du 17 juillet 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité une liberté provisoire.

En date du 23 juillet, par une ordonnance, le Tribunal de céans maintient le prévenu en détention préventive au motif qu’il existe dans son chef des indices sérieux de culpabilité et qu’il a été appréhendé par avis de recherche, sa fuite est donc à craindre et sa mise en liberté provisoire risque d’entraver le cours de l’instruction.

Une autre date d’audience avait été fixée au mercredi 07 août 2019 au cours de laquelle la partie prévenue avait sollicité du tribunal de céans une remise à 3 semaines. La prochaine audience est fixée au mercredi 28 août 2019. 

Depuis le 19 décembre 2020 dernier,  joseph kitangala kabala à travers une ordonnance rendue en Chambre du conseil a obtenu la liberté provisoire après 18 mois et 13 jours de détention passé à la prison centrale de Makala. . 

Olivier Masini

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