Transco: Christian Gatti, chef d’atelier réagit aux accusations des pertes du carburant

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Photo: Des nouveaux bus au port de Boma

Christian Gatti engagé au service technique, chef d’atelier de la société Transco n’est pas responsable du détournement présumé de 5 mètres cubes de carburant. Ce dernier régit à un article publié sur notre site le 14 juin, concernant le rapport d’une mission d’audit interne, effectuée du 10 au 11 juin 2021 à Matadi, que Tsieleka.com a pu consulter.

Ce dernier affirme qu’en tant que responsable du trafic interurbain, il a par contre rationaliser l’usage du carburant. Christian Gatti parle d’une simple manipulation sur des accusations portées contre sa personne, déclare par ailleurs qu’il n’a jamais utilisé son statut de beau-frère du directeur général pour une quelconque mobilité sociale.

Ci-dessous le droit de réponse.

Droit de réponse

Monsieur le Directeur de  Publication de Tsielesa.com

Faisant suite à votre publication du 14 Juin 2021 relative  » au scandale à Transco » dans laquelle vous m’avez nommément cité et aux termes de l’article 37 de la loi n’97-002 du 22 Juin 1996 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse, je tiens à répondre aux contre-vérités que vous avez diffusées à mon encontre sur un dossier sur lequel vous avez étalé votre ignorance en vous fiant aux seules informations de la personne qui vous manipule et cela aux antipodes de droit et éthique de votre métier.

Dans le lead de votre article, vous distillez un mensonge en affirmant que que l’enquête en question a été initiée par le ministère des transports et voies de communication alors que celle-ci est une initiative de la direction générale de Transco. Le manque d’information vous a conduit à affirmer en liaison contextuelle avec ce postulat que le directeur général ad intérim aurait fait obstruction à cette mission, initiée pourtant par lui .

Il en est de même des affirmations gratuites contenues dans le sixième paragraphe de votre article dans lequel vous dites textuellement ceci : » On a découvert qu’en un mois 5 mètres cubes ( 5000 l) de carburant ont été dérobés. Une fois vendu en cours de route, c’est via m-pesa que l’argent est envoyé à Monsieur Christian à Kinshasa… ».

Cela est tellement grave et dénote un manque de professionnalisme criant de votre part en vous évitant de salir ma modeste personne sur base des informations cousues par votre source, mieux le commanditaire de l’article , dévoilé par vous-même lors de notre entretien téléphonique, du reste enregistré, qui tient à cacher le scandale dans lequel il est impliqué et pour lequel je suis viscéralement gênant, pour lui.

Pour votre gouverne, je vais vous faire observer ceci :

1. La consommation totale de Transco tourne autour de 600 mètre cubes, le mois. Le réseau interurbain n’utilise qu’un millième de cette consommation et l’on ne peut pas se permettre de  » dérober » 5 mètres cubes sans qu’on ne s’en rende compte surtout quand on sait que c’est moi-même qui ai mis de l’ordre dans ce flux de consommation du carburant du réseau interurbain.

2. A mon arrivée au réseau interurbain, fin juillet 2020, j’ai essayé de rationaliser la consommation en livrant des quantités sensiblement inférieures à celles livrées avant moi. Vous devriez demander à votre « source de manipulation », ce qu’elle faisait de ces quantités superflues, et cela est techniquement démontrables en plus de la certification et de la validation des chiffres qui paraissent  somme toute, farfelus.

Concernant les relations avec le Directeur Technique, votre source d’information, qui seraient tumultueuses selon votre plume au vitriol, il faut plutôt noter que celles-ci sont professionnelles et stables.

De même, je tiens à vous signifier que je n’ai jamais utilisé mon statut de beau-frère du directeur général pour une quelconque mobilité sociale. En toute modestie, vous devriez savoir que je suis un ingénieur automobile bien formé et dont la renommée dépasse les frontières nationales. J’ai postulé comme demandeur d’emploi à Transco et ai rempli toutes les conditions pour mon engagement dans cet établissement. J’ai été nommé chef d’atelier adjoint par l’ancien directeur général Michel Kirumba sur base de mes compétences que personne ne conteste à Transco et c’est vérifiable. Il n’y a jamais eu un quelconque favoritisme tel que vous l’avez dit pour me salir gratuitement.

Monsieur le Directeur de la Publication, aux termes de l’article 42 de la loi susmentionnée, je vous exhorte de publier en intégralité et  partager autant que vous l’avez fait pour votre calomnie cette réponse sous peine d’une assignation en justice.

Fait à Kinshasa, le 15 juin 2021

Christian Gatti

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