A travers un communiqué parvenu à Tsieleka.com ce lundi 21 juin, la Campagne le Congo n’est pas à vendre (CNPAV), une structure de la société civile œuvrant dans la lutte contre la corruption en RDC note avec satisfaction l’expiration des permis de recherche pour les blocs 1 et 2 du Grand Albertine octroyés de manière « opaque » à des sociétés liées à Dan Gertler.
A en croire ce document, la campagne Congo n’est pas à vendre, rappelle que Dan Gertler continue à bénéficier d’autres actifs importants notamment dans le secteur minier et qui font perdre à l’État congolais plus de deux milliards USD ».
A cet effet, le CNPAV souhaite du gouvernement des décisions visant à mettre fin aux autres contrats miniers que cet homme d’affaires israélien aurait conclu de « manière opaque » dans le secteur minier qui lui génèrent plus ou moins 200.000 USD par jour.
« La campagne Congo n’est pas à vendre recommande au gouvernement congolais de prendre des décisions similaires pour arrêter ces pertes des revenus dans le secteur minier et ainsi obtenir les moyens de sa politique en faveur du peuple congolais », peut-on lire dans ce communiqué signé le 21 juin 2021 par Me Jimmy Munguriek, membre du CNPAV.
Par ailleurs, cette structure citoyenne recommande au gouvernement de la République le strict respect de la loi en cas d’éventuelle réattribution desdits Blocs pétroliers en vue , lit-on, « d’éviter de commettre les mêmes erreurs que le régime précédent , erreurs qui ont fait perdre au pays non seulement des revenus significatifs escomptés mais aussi la crédibilité de celui-ci dans le processus d’octroi des blocs pétroliers ».
En rappel, à travers une correspondance, le secrétaire général du ministère des hydrocarbures Christian Kanku Kashala a annoncé la fin du contrat de partage d’exploitation entre la RDC et les deux sociétés liées à Dan Gertler sur le lac Albert à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Pem
