Le ministre du budget Aimé Boji a procédé ce mardi 22 juin au lancement des travaux du séminaire d’orientation budgétaire exercice 2022 à Kinshasa, à l’hôtel Sultani. Plusieurs experts prennent part à cet atelier, qui va se dérouler pendant cinq jours.
Selon le secrétaire général au budget, l’objectif de l’atelier consiste à enrichir le cadre budgétaire à moyen terme 2022-2024 (CBMT) par les parties prenantes pour dégager les points de vue concertés des politiques publiques. “Cet enrichissement passera par l’identification des priorités, présenter l’évolution de l’ensemble des dépenses et des recettes, du pouvoir central, des provinces et des ETD, mais aussi le volume de l’endettement”, a souligné Pierre Mbuyi Lubika.
Pour l’exercice 2022, le gouvernement envisage élaborer un budget ambitieux et réaliste, axé sur la lutte contre la pauvreté et l’impulsion d’une croissance soutenue. “Une enveloppe considérable est accordée aux dépenses du sociale visant l’amélioration des conditions de vie de la population, après viendra le renforcement de l’autorité de l’Etat, la promotion de l’Etat de droit et la démocratie, soit 77% des dépenses de l’Etat”, a indiqué le Ministre du Budget
Ce CBMT encourt d’analyse et d’enrichissement, a projeté des orientations et le choix des politiques publiques. Il s’élabore dans un contexte du programme d’investiture de l’union sacrée, l’apparition de coronavirus, les engagements du gouvernement contenu dans le programme du FMI (Fonds Monétaire International), a expliqué pour sa part le Aimé Boji.
Et de poursuivre: “le CBMT retrace également la situation économique du pays, il comporte également les identifications et d’analyse de risque budgétaire, pour gérer les écarts, qui peuvent se dégager entre les prévisions et l’exécution budgétaire. C’est ainsi que je voudrais souligner le rôle majeur des orientations de la société civile, qui garantit l’appropriation citoyenne du processus budgétaire”.
Valéry Bakutweni