RDC: deux mois après son entrée en production, Kamoa-Kakula a commencé à exporter du concentré de cuivre

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Kamoa Copper, filiale locale de la coentreprise qui exploite la mine de cuivre Kamoa-Kakula en RDC a commencé à exporter son concentré de cuivre à l’échelle internationale. Les premiers chargements de concentré de cuivre destinés à des fonderies situées en dehors de la RDC ont quitté le site de la mine le samedi 17 juillet pour le port de Durban en Afrique du Sud. 

Cette expédition marque ainsi une étape importante dans la montée en puissance de la phase 1 de l’usine de concentration de 3,8 millions de tonnes par an (Mtpa) de Kamoa-Kakula, indique un communiqué de la société publié sur son site internet.

“Le concentré de cuivre de Kamoa-Kakula destiné à l’exportation est transporté dans des sacs, chaque sac contenant environ deux tonnes de concentré. Les sacs sont pesés, échantillonnés et scellés de manière indépendante en présence de représentants de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) de la RDC, puis chargés dans des camions de transport. Une fois chargés, les camions sont pesés, scellés et garés dans une zone d’attente dédiée à Kamoa-Kakula en attendant l’inspection et l’autorisation d’exportation de la DGDA. Le processus d’approbation douanière prend généralement environ cinq jours. Une fois l’autorisation d’exportation reçue, les camions peuvent quitter la RDC et poursuivre leur voyage jusqu’au port de Durban, en Afrique du Sud”, précise la même source

Et d’ajouter, “les coûts d’exploitation de la phase 1 et la majorité des investissements de la phase 2 devraient être financés par les ventes de cuivre et les installations en place”, a indiqué Ivanhoe Mines sur son compte twitter.

Début juin, la compagnie avait conclu un accord avec une fonderie détenue par la China Nonferrous Metal Mining pour la production de cuivre blister à partir d’un maximum de 150 000 tonnes de concentré chaque année. Parallèlement, Kamoa Copper a obtenu le 8 juin dernier les dérogations nécessaires pour exporter toute sa production qui, au final, est destinée aux sociétés Citic Métal et Gold Mountains. 

Pour rappel, Kamoa-Kakula est entrée en production le 25 mai et deviendra d’ici quelques années la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, avec plus de 800 000 tonnes de concentré produites annuellement. Pour cette année, la mine devrait avoir un rendement plus modeste, compris entre 80 000 et 95 000 tonnes de concentré de cuivre. 

Le projet est détenu à parts égales par Ivanhoe Mines et son partenaire chinois Zijin Mining (39,6 % chacun), alors que l’Etat congolais y détient 20 % d’intérêts. Le reste (0,8 %) appartient à Crystal River Global Limited.

Valéry Bakutweni

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