Dans son communiqué de ce vendredi 30 juillet, Ensemble pour la République dit prendre acte de l’absence, à cette heure, de consensus au sein de la société civile, en particulier au niveau des confessions religieuses, censées désigner le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Tout en condamnant fermement « les pressions, intimidations et menaces » dont ont fait l’objet les confessions religieuses, le parti de Moïse Katumbi dénonce des manœuvres visant à confisquer le processus électoral en 2023, à travers notamment le verrouillage de la composition de la CENI.
« Ensemble pour la République ne l’accepte pas. Il refusera, dans ces conditions, de désigner le moindre candidat à la CENI. Il joint, de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture en vue d’un réel et sincère consensus national, condition sine qua non à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans le respect des échéances constitutionnelles », rapporte ce communiqué signé par Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République.
Cette formation politique note qu’il n’est pas trop tard pour emprunter la voie de la raison et de l’intérêt supérieur de la patrie.
Pem